samedi 3 février 2007

Quelques mots sur Lao She


En attendant d'achever la lecture de "Quatre générations sous un même toit" (3 tomes dont 2 très épais!!, j'ai cherché sur le Net des renseignements sur Lao She. Pour les mordus et les personnes intéressées par les littératures asiatiques (entre autre chinoise), je recopie une rapide présentation de cet auteur:

"Né en 1899 dans une famille mandchoue de la capitale, Lao She a été, dès son enfance, plongé dans une société en pleine évolution.

Après avoir enseigné pendant une vingtaine d'années, notamment en Angleterre, l'écrivain, à la suite du succès remporté par son fameux "Pousse-pousse", a pu se consacrer entièrement à son oeuvre. Il écrit de nombreuses nouvelles reprises dans "Gens de Pékin", dont est extrait "Histoire de ma vie." À travers les personnages très divers que Lao She met en scène, c'est toute la vie pékinoise, à la fin de l'Empire et dans les premières années de la République, qui resurgit. Les prostituées y côtoient les amateurs d'opéra et les agents de police; les bandits y font bon ménage avec les honnêtes gens, les simples artisans avec les petits commerçants.

De ce monde qui a aujourd'hui presque totalement disparu, Lao She a sur retenir le meilleur: une vie où la tragédie n'exclut à aucun moment l'humour.

Son grand roman écrit, entre 1940 et 1942, "Quatre générations sous un même toi", est une vaste fresque qui raconte l'histoire d'une famille à travers les péripéties de l'histoire chinoise. Les conflits qui sont au coeur de l'oeuvre n'opposent pas seulement entre eux les divers membres de la famille, ils opposent aussi le groupe familial à la patrie, et Pékin au reste de la Chine.

Sous le régime communiste, il a été amené à composer plusieurs pièces de théâtre, en particulier "La maison de thé." Victime tragique de la Révolution culturelle, Lao She s'est officiellement suicidé. Mais il pourrait bien avoir été battu à mort par les gardes rouges dans son appartement. Il n'a pas pu achever le grand roman autobiographique qu'il avait entrepris, "L'enfant du nouvel an", mais cette oeuvre posthume montre qu'il n'avait pas perdu de son talent de romancier."

in Le club des rats de bibliothèque

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